Ces dernières années, le vocabulaire de la souffrance au travail s’est enrichi de plusieurs anglicismes.
Burn-out, bore-ou et désormais brown-out…
ces pathologies sont-elles un mal de notre époque ?
Que révèlent-elles sur notre société ?
Selon la dernière édition de l’étude « Santé des salariés et performance des entreprises » réalisée par Malakoff Médéric, 4 personnes sur 10 souffriraient d’un manque de reconnaissance au travail.
Plus encore, 67 % des salariés considèrent leur job comme nerveusement fatigant.
Guère étonnant, alors, que ces derniers manifestent de plus en plus de signes de souffrance au travail.
Le burn-out est lié à un surmenage excessif.
Le bore-out découle d’un ennui profond au travail.
Quant au brown-out, il se traduit littéralement par une « baisse de courant » et correspond à une perte de sens : on ne comprend plus quel est notre rôle dans l’entreprise ; l’apparente absurdité des tâches nous donne le sentiment d’être inutile.
Trois maladies aux symptômes souvent similaires, et qui ont tendance à aboutir sur un état dépressif.
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